dimanche 14 novembre 2010

A Rome ! A Rome !

Je ne sais si ce sont les Barbares qui ont laissé la ville dans un état pareil, mais on manque de trébucher à chaque pas sur des gros cailloux égarés, des statuaires décapitées, ou de marchands de souvenirs indiens en quête de clients faciles, dans cette ville éternellement bourdonnante de gens bien sapés, de nones en vadrouilles, de badauds ébahis et de vendeurs à la sauvette se sauvant à la vue du moindre impeccable uniforme. La désorganisation semble ici tenir lieu et place d'organisation, le mode d'emploi en moins, et c'est immanquablement déroutant de se demander comment tout ça arrive à fonctionner... Ah, si les Teutons étaient restés, peut être serait-ce moins un apparent éternel lendemain de fête. Ce serait sûrement aussi moins drôle, et je pense que pas mal de ces pillards en quête de vacances romaines sont justement restés pour profiter de ce je ne sais quoi qui semble rendre aux Romains la vie plus douce qu'ailleurs...

On serait bien restés nous aussi, chacun pour des raisons différentes (toutes très bonnes), à dévaler en scooter les collines capitolines, se perdre exprès dans ses ruelles rien que pour pouvoir demander son chemin à de beaux inconnus ou se consoler de la moindre contrariété avec une glace tutti frutti en chantonnant sole mio, car ne dit-on pas que le coeur à des raisons que la raison ignore?

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